La mobilité – quel qu’en soit le mode : piéton, vélo, voiture, transport en commun – est un sujet qui nous préoccupe tous.
Au plan de la mobilité, VILLE D’AVRAY, est spécifique par sa topographie, deux axes principaux, des voies très étroites, souvent en pente, et d’importants flux automobiles en transit (des communes périphériques). Ces flux créent de fortes nuisances : pollution et sonores.
Le système d’accès aux transports de la métropole (train, métro, bus), repose essentiellement à ce jour, soit sur des bus (bondés, parfois insuffisamment fréquents, irréguliers du fait du trafic routier), soit sur un déplacement piéton. Le déplacement vélo se trouve quasi interdit, par l’absence de garages à vélo (sécurisés) à proximité de ces transports (ex. gares, pont de Sèvres...), ou par les discontinuités obligeant les vélos à se mêler au flux automobile. Certaines parties éloignées de la ville (ex. rue de Versailles), sont mal irriguées par le dispositif de bus actuels. Le petit bus électrique (526), mis en place, tourne le plus souvent à vide ...
D’un point de vue mobilité, toute refonte du centre-ville doit à la fois favoriser les mobilités douces (piéton, vélo) et intégrer plusieurs groupes de contraintes présentes.
Mobilités douces. Certes, faciliter les déplacements, piéton et à vélo. Introduire (notamment mail) une continuité vélo de la place Charles de Gaulle vers la Ronce, puis vers la piste cyclable rue de Versailles, ainsi qu’une continuité vers les entrées du parc de Saint Cloud (Marnes ou Ville d’Avray). Les rues dites « partagées » sont un charmant concept. Mais elles s’avèrent aujourd’hui dangereuses pour les piétons et vélos, tant que la municipalité ne punit pas les incivilités commises (voitures, motos, voire aussi certains vélos).
Contraintes :
Préserver, pour ceux (les plus éloignés, en transit ou plus âgés) qui veulent accéder au centre- ville, une capacité et une facilité en places de parking (voitures et vélos).
S’il y a des constructions nouvelles en centre-ville (nouveaux logements, activités telles que santé, restaurant, co-working / bureaux, autres commerces...), s’assurer que la capacité en parkings créée accommodera bien le supplément en véhicules occasionné.
Libérer la place de l’Eglise de sa vocation principale actuelle de parking, laquelle utilise mal le potentiel du lieu, et nuit à son charme.
Garder des possibilités temporaires suffisantes de parking, à proximité immédiate des commerçants, pour que ces commerces puissent se développer ... Veiller à ce que les travaux de construction (prévus pour la refonte) ne viennent totalement obstruer des axes, à ce jour déjà fort congestionnés (hors période exceptionnelle COVID).
En préalable (ou en parallèle) à toute refonte du centre-ville, mieux aménager les voies pour les différentes modes de mobilité.
Aménager trottoirs, passages routiers et éclairage public, pour qu’à toute heure, les piétons (y compris avec poussette ou à mobilité réduite) puissent les utiliser en toute sécurité ! Revoir les conditions et sens de circulation automobile des principales rues, pour réduire significativement le flux automobile de transit, ainsi décongestionner les axes principaux, et permettre de créer des pistes cyclables (tout en préservant les nécessités de parking). Etudier comment accroître la fluidité grâce aux nouvelles technologies (mesures connectées, du traffic, feux / radars de régulation, et intelligence artificielle).
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